« Lancée en avril 2021, l’alliance de Glasgow (Glasgow Financial Alliance for Net Zero, GFANZ) joue un rôle de catalyseur, comptant aujourd’hui 450 institutions financières dont 110 banques, explique Camille Goossens, senior partner, responsable global ESG pour les services financiers chez Bain & Company. Les banques qui rejoignent le GFANZ s’engagent à avoir un bilan d’émissions net zero d’ici à 2050, à publier des objectifs intermédiaires pour 2030 sur les secteurs les plus émetteurs et à utiliser des standards reconnus par la communauté scientifique (Science Based Targets, SBT). Notre étude montre que 65 % des grandes banques sont engagées sur cette base, ce qui est considérable et annonce une transformation en profondeur du secteur. »

« La capacité des banques à collecter des données précises sur les émissions de leurs clients et des projets constitue un avantage concurrentiel : elle leur permet de mesurer précisément le point de départ de leur empreinte, de définir leurs cibles de façon pertinente et leur cheminement pour transformer leur portefeuille », expose Amira Boualla, Associate Partner chez Bain & Company.

En Europe, toutes les grandes banques sont engagées sur ces objectifs. « Ces engagements font l’objet d’une communication publique de la part des banques, ce qui n’est pas anodin compte tenu des retombées négatives en cas de non-respect des engagements », souligne Dirk Vater, Senior Partner, responsable services financiers de la zone EMEA chez Bain & Company.

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